Premier écrit, je le développerai plus tard.
Personnages : Ayame (celui qui parle) et Sono.
" La soirée "On sort. Tu me regarde, me parle comme à un ami. Toi, avec ta joie de vivre, ton "épanouissement" avec ton mari comme tu le dis à tout le monde. Je ne comprend pas, ou plus devrai-je dire.
On dîne loin des autres, à ta demande. Tu veux "me parler".
[...]
" L'after "On arrive chez moi, tu n'es plus le même. Tendre, câlin, amoureux, tu me glisse des mots et des messages subliminaux au creux de l'oreille. Tu me caresse, m'aime délicatement, timidement, doucement...Si tu savais comme je t'aime Sono, mon amour.
"je t'aime, j'ai envie de toi,oh Ayame, mon ange, je veux te faire l'amour mais je veux t'entendre me le dire" me glisses-tu au milieu d'un essouflement de désir.
"je...je...hum...le veux tout autant que toi, tu le sais". Ce sont les seuls mots que j'arrive à articuler.
Hésitant, tu t'approche de moi, me caresse la hanche, puis de ta main si douce, m'attrape le menton et m'embrasse fougueusement.
Nous fermons les yeux, je me force à fermer les yeux de peur de pleurer. J'ai peur, j'ai mal, je souffre mon coeur.
Tu prend ma main tout en m'embrassant le cou, puis la pose sur le bas de ton torse, tout près de ton intimité. Tu me désire ? Ou est-ce juste "comme ça" ? Je n'ose te le demander.
Mon souffle s'accélère de plaisir, de tristesse et de stress à la fois, tant que des sanglots se font sentir dans ma respiration.
Ma main descend instinctivement le long de ton corps pour aller effleurer ton sexe, raidi par l'envie. Je pose mes lèvres sur ton ventre, puis sur ta verge. Tu tremble, tu as des sur-sauts.
Les va-et-vient de ma bouche, de ma langue, te font frémir.
"han, bébé, j'aime ça" murmures-tu.
"doucement, faisons durer le plaisir" rajoutes-tu.
Je me rapproche de tes lèvres douces, pulpeuses, pour les embrasser, les mordiller.
D'un coup, tu ne te retiens plus, tu es comme possédé. Tu me pousse l'épaule afin de m'allonger sur le dos. Me regardant droit dans les yeux tu me dis une dernière fois "si tu ne veux pas de moi, dis-le et j'arrête". Je ne répond pas, une larme coule le long de ma joue.
Je te laisse faire, tu es le "maître" de la situation. Tu t'immisce en moi avec tellement de douceur dans tes gestes que je n'arrive plus à répondre de rien.
Le moment est venu, tu es en moi, nous ne faisons plus qu'un. Nos deux corps transpirent, la chaleur qui se dégage de toi me fait frissonner. Tes va-et-vient commencent lentement, puis s'accélèrent, encore et encore.
Voilà maintenant que tu t'agrippe à mes épaules en glissant ta tête dans mon cou, tu respire de plus en plus fort, je n'arrive plus à savoir où je suis, qui je suis.
Tes mouvements se font de plus en plus rapide, puis d'un coup, tu cries et jouit en moi.
Tu trembles, mon amour, tu te reposes enfin sur mon corps et restes sans bouger un instant.
Puis tu te retires, et t'allonges près de moi. Tu me prend dans tes bras, et nous restons là, allongés, sans mot dire.
Je ne sais plus quoi faire, je reprend mes esprits et voila que je me met à pleurer, à sangloter car je sais que tu vas te lever, te laver, puis t'habiller pour repartir de nouveau chez toi.
Je ne supporte plus que tu repartes, je te veux pour moi, rien que pour moi, mais ce n'est pas possible.
Tu me rassures en me disant que bientôt nous serons ensemble.
J'aimerais pouvoir te repousser quand tu m'embrasses, te dire stop quand tu me caresse, mais je n'y arrive pas. Je suis comme un robot télécommandé...
" Le départ "Voilà, tu es prêt à partir, tu ne le veux pas, moi non plus mais tu pars quand même en me disant "je t'aime, sois patient et on y arrivera mon coeur".